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Page mise à jour le 30/06/2023
Comment éviter le mal des transports ?
Votre enfant est malade en voiture ? Le mal des transports touche de nombreuses personnes, les enfants, mais aussi les adultes. S’il est toujours bénin, il peut tout de même transformer la route des vacances en véritable calvaire. Causes, symptômes, prévention et traitements pour que tout roule !
Environ une personne sur trois souffre du mal des transports(1). Mais des solutions existent pour rendre la route plus agréable.
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Mal des transports : causes, symptômes et traitements
Au sommaire de cet article
- Le mal des transports, c’est quoi ?
- Pourquoi certaines personnes ont le mal des transports ?
- Qui peut être touché par le mal des transports ?
- Quels traitements contre le mal des transports ?
- Enfant malade en voiture, que faire pour l’aider ?
- Voiture, train, car, avion, les astuces anti-cinétose !
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Le mal des transports, c’est quoi ?
Cinétose
Appelé également cinétose, le mal des transports peut se déclarer lors d’un déplacement en mer, en avion, en voiture, en autocar ou encore en train.
Symptômes
Le mal des transports se caractérise très souvent par une série de troubles, comme des nausées, des vertiges, des sueurs froides, une accélération de la respiration, des vomissements, des maux de tête, une salivation excessive…
Si ces symptômes sont gênants, ils restent dans la plupart des cas bénins. Ils disparaissent quelques minutes après l’arrêt du véhicule et diminuent également au fil des trajets, et au bout de deux à trois jours s’il s’agit d’un long voyage avec différentes étapes.
Cause : pourquoi certaines personnes ont le mal des transports ?
Le mal des transports est lié à un conflit interne entre trois sources d’informations :
- La vue, qui enregistre le mouvement.
- L’oreille interne, qui enregistre l’immobilité et les accélérations.
- Les nombreux capteurs présents dans les muscles ou la peau qui fournissent la perception de notre corps dans l’espace.
Le cerveau ne comprend pas le contraste entre les informations fournies par les yeux et celles données par l’organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne. De fait, plus la route est tortueuse, la mer agitée et le ciel turbulent, et plus les symptômes sont susceptibles d’apparaître ou de s’intensifier.
Qui peut être touché par le mal des transports ?
Environ une personne sur trois souffre du mal des transports(1).
Les enfants
Les enfants sont les plus sensibles, mais ce n’est pas le cas des plus petits âgés entre 0 et 2 ans. Leur cerveau encore en formation est en effet beaucoup moins sensible aux conflits de perception à l’origine du mal des transports.
Il devient ensuite plus courant chez les enfants de 2 à 12 ans, puis régresse le plus souvent à l’âge de l’adolescence.
Un mal plus féminin
Chez les adultes, on recense plus de femmes touchées que d’hommes. Ces dernières sont plus sensibles en période de menstruations ou au cours de la grossesse.
Les personnes sujettes aux migraines ou aux troubles de l’équilibre sont également plus susceptibles de souffrir de cinétose.
Mais bonne nouvelle ! La tendance au mal des transports diminue en voyageant régulièrement et en vieillissant.
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Quels traitements contre le mal des transports ?
Les médicaments contre le mal des transports
Souvent considérés comme les traitements les plus efficaces, les antihistaminiques, antinauséeux et anticholinergiques sont à prendre avec précautions du fait de leurs éventuels effets indésirables.
- Les antihistaminiques, comme le dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou la diphénhydramine (Nautamine®) permettent de diminuer les risques de nausées. Mais attention, ils ne doivent pas être utilisés chez l'enfant de moins de 2 ans, voire même 6 ans pour le dimenhydrinate. Ils sont disponibles sans ordonnance.
- Côté anti-nauséeux, la métopimazine (Vogalib®) prévient les vomissements et a l’intérêt d’être également délivré sur simple demande en pharmacie.
Demandez toujours conseil à votre pharmacien, notamment si le médicament est pour un enfant, une femme enceinte ou allaitante. N’associez jamais plusieurs traitements contre le mal des transports sans avis médical. Respectez scrupuleusement les doses prescrites. |
- Médicament anticholinergique, la scopolamine est un médicament qui agit sur l’oreille interne, pour éviter la transmission d’informations perturbantes au cerveau. Il a l’intérêt de se présenter sous forme de patchs. Mais attention, il ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 15 ans. Il nécessite dans tous les cas une prescription médicale.
Les solutions naturelles contre le mal des transports
Différentes formules peuvent parfois éviter les désagréments ou tout du moins soulager les maux :
- L’homéopathie : Cocculus, Gelsemium, Petroleum, Tabacum, Nox Vomica, Borax etc. Que ce soit, le mal de mer ou le mal des transports en voiture ou en avion, l'homéopathie permet de soulager les symptômes, voire de les prévenir.
Des formules homéopathiques multi-composants existent également : Cocculine, Amenpax, Viaborpax… - Les bracelets d’acupression : aussi appelés bracelets anti-nausées (Sea-Band, Pharmavoyage…), ils visent à stimuler des points d’acupuncture spécifiques. Sans effets secondaires, ils peuvent être utilisés chez les petits enfants et chez les femmes enceintes. Ils agissent en prévention et en curatif et soulagent en quelques minutes.
- En phytothérapie, le gingembre a été reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme bénéfique contre les nausées et les vomissements liés au mal des transports.
Qu’il soit à mâcher, en infusion, en poudre ou sous forme de gouttes d’huile essentielle, libre à vous de faire le bon choix quant à son mode d’administration. - Des huiles essentielles de citron jaune, de menthe poivrée, de gingembre ou encore de mélisse ont également une action efficace pour calmer les nausées.
Enfant malade en voiture, que faire pour l’aider ?
Si votre enfant est régulièrement malade en voiture, vous pouvez agir pour lui éviter cet inconfort et du coup, rendre la route des vacances plus agréable. Quelques astuces :
- Donnez-lui une légère collation avant le départ. En effet, la sensation de faim semble amplifier les symptômes de la cinétose. Évitez par contre les aliments acides, y compris les jus de fruits et les boissons gazeuses.
- Si votre enfant est nauséeux, essayez de détourner son attention : écoutez la radio, parlez, chantez ensemble !
- Proposez-lui de regarder dehors.
- Si aucune de ces solutions ne fonctionne, arrêtez-vous sur une aire sécurisée, sortez avec votre enfant de la voiture, faites-le marcher quelques pas et bien respirer. Puis, invitez-le à se coucher sur le dos pendant quelques minutes et appliquez sur son front un linge humide. Quand cela va mieux, reprenez la route.
Dans tous les cas, il faut éviter de lire, de regarder un film sur une tablette, de consulter son smartphone ou encore de jouer aux jeux vidéo. Il est en effet essentiel de maintenir la tête droite, de ne pas faire de mouvements brusques au cours du voyage et de fixer un point à l’horizon. |
Voiture, train, car, avion, les astuces anti-cinétose !
Pour que le mal des transports ne devienne pas à chaque trajet une fatalité, certaines précautions peuvent s’avérer bénéfiques :
- Malade en voiture ?
Si vous le pouvez, choisissez la place à l’avant à côté du conducteur, ou à l’arrière au milieu, et regardez loin devant vous. Pendant le trajet, n’hésitez pas à faire des haltes fréquentes et profitez de chaque arrêt pour faire quelques pas et respirer au grand air. - Malade dans le train ?
Installez-vous toujours dans le sens de la marche et près d’une fenêtre pour regarder le paysage au loin. - Malade en car ?
Optez pour un siège le plus à l’avant possible. - Malade en avion ou en bateau ?
Préférez les places situées au centre de l’appareil car les mouvements y sont d’amplitude plus faible. Dans le bateau, essayez de rester au maximum sur le pont pour respirer de l’air frais.
Quel que soit le mode de transport, concentrez-vous pour vous relaxer (pourquoi pas une appli de relaxation ?), respirez profondément et lentement, détournez votre attention avec de la musique par exemple. Dans la mesure du possible, essayez de dormir.
En cas de vomissements, il est essentiel de boire pour éviter de se déshydrater, de préférence des boissons sucrées.
Notes
(1) Personnes sujettes au mal des transports : source https://www.infosante.be/guides/mal-des-transports
(2) Assurance Santé MMA - nos prises en charge sont faites en application des garanties/options souscrites ainsi que des limites, conditions et exclusions des garanties fixés aux conditions générales (CG 381) et aux conditions particulières du contrat Santé MMA disponibles en agence ou sur mma.fr.
Sources de rédaction :
Mal des transports : symptômes et causes – Assurance maladie – juin 2023 - https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/mal-transports/symptomes-causes
Mal des transports : que faire pour aider votre enfant - https://www.hopitalpourenfants.com/infos-sante/pathologies-et-maladies/mal-des-transports-que-faire-pour-aider-votre-enfant
Quels médicaments sont efficaces pour le mal des transports ? – Santé Magazine - https://www.santemagazine.fr/traitement/medicaments/generiques/huit-traitements-contre-le-mal-des-transports-173530
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