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Smartphones, tablettes, montres : la multiplication des objets connectés dans notre quotidien renforce notre exposition aux ondes électromagnétiques. Pourtant, un certain nombre d’associations et d’acteurs de santé s’interroge sur leur innocuité pour notre santé. Mieux veut prévenir que guérir. Les précautions à prendre.
Bluetooth, Wi-Fi ou 4G, la pollution électromagnétique est partout.
© GPPointStudio / Thinkstock
Téléphones, ordinateurs, télévisions… De plus en plus d’objets connectés s’immiscent dans notre maison.
Aujourd’hui, avec la domotique, on peut tout contrôler à distance dans nos habitats : lumière, chauffage et même qualité de l’air. Et nous ne sommes qu’aux prémices de cette révolution.
Demain, tous nos objets seront intelligents : nos frigos gèreront nos courses, nos aspirateurs seront pilotés par smartphone et nos pots soigneront eux-mêmes les fleurs qu’ils abritent. Il y aurait déjà plus de 15 milliards d’objets connectés aujourd’hui à travers la planète et les analystes tablent sur 80 milliards d’ici à 2020.
Reste qu’avec la multiplication de ces objets, fonctionnant tous avec du Bluetooth, du Wi-Fi ou encore de la 4G, les ondes électromagnétiques sont partout. Une omniprésence qui interroge plusieurs associations et le grand public qui se défie de cette nouvelle pollution électromagnétique. N’ayant pas assez de recul sur le réel impact de ces ondes sur notre santé, rien ne nous empêche de jouer la carte de la précaution.
Les téléphones mobiles, les micro-ondes, les box internet, les tablettes, les écrans de TV, etc. émettent des ondes électromagnétiques. Elles sont constituées d’un ensemble de particules, appelées photons, qui forment des ondes d‘énergie électromagnétique qui se propage sous la forme d’un rayonnement. Avec la multiplication de ces ondes, on parle de pollution électromagnétique.
Avec 62 millions d’abonnés en France, le téléphone portable constitue notre principal mode d’exposition aux ondes électromagnétiques, notamment avec le déploiement de la 4G et l’usage toujours plus intensif qui est fait des smartphones. Il existe quelques réflexes simples à mettre en œuvre pour se protéger sans trop se priver.
Le rayonnement émis par votre téléphone est d’autant plus puissant qu’il capte mal son réseau. C’est le cas chaque fois que vous utilisez le portable dans les zones de faible réception, lors d’un trajet en train ou en bus. Il est alors poussé à sa puissance maximale pour se connecter aux différents relais qui se succèdent.
Plus de 80 % des ménages français ont internet à la maison. Les connexions Wi-Fi ont connu un extraordinaire développement notamment avec l’utilisation croissante d’appareils mobiles comme les ordinateurs portables, les tablettes et autres consoles de jeux. Résultat, on a délaissé les câbles pour la transmission par mode Wi-Fi, et le rayonnement domestique est devenu permanent. Comment limiter son exposition ? En ne l’activant que lorsque nécessaire.
L’acquisition d’une housse de protection anti-ondes, peu chère, vous protège des rayonnements hautes fréquences émis par votre box. Il suffit de l'envelopper directement dessus.
Les enfants sont plus vulnérables que les adultes au rayonnement des ondes électromagnétiques. Leur boîte crânienne est moins épaisse et elle contient davantage de fluides. Le crâne d’un enfant de 5 ans absorberait 10 fois plus de radiations que celui d’un adulte. Les femmes enceintes doivent également être préservées. L’eau du placenta et les cellules de l’embryon sont très sensibles aux champs rayonnés.
Plus généralement, il est préférable d’éviter tous les jeux connectés qui ne cessent de se multiplier pour les plus jeunes.
Le babyphone devenu très populaire mais qui émet des ondes potentiellement nocives pour bébé. Choisissez un modèle à basse fréquence avec un faible rayonnement. Optez pour un déclenchement à la voix et placez-le toujours à 1 m minimum de bébé.
Un doute ? Vous pouvez réaliser un état des lieux de votre maison. L’objectif est de mesurer de façon précise le rayonnement électromagnétique pièce par pièce pour apporter des solutions adaptées afin de réduire l’exposition de tous les membres de la famille.
On peut faire appel à un professionnel : un diagnostic coûte en moyenne entre 200 et 500 euros.
Un certain nombre d’associations comme Priartem ou Robins des toits luttent bénévolement contre l’électrosmog ambiant.
Certaines font néanmoins payer un forfait pour la participation aux frais de matériel et de déplacement. Alternativement, vous pouvez aussi acheter un détecteur d’ondes électromagnétiques. Il vous permet de conduire des évaluations régulières de la pollution en constante évolution qui vous entoure sans être tributaire d’un intervenant extérieur.
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