Voyager, c’est souvent un plaisir. Sauf, bien sûr, si vous souffrez du mal des transports. Découvrez les raisons, les symptômes et surtout les astuces et remèdes pour vous défaire d’un mal qui touche les enfants comme les adultes.
Des astuces simples à mettre en œuvre existent pour vaincre le mal des transports.
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Le mal de mer est très répandu. Pourtant, le mal des transports peut se manifester dans bien d’autres moyens de transports que les bateaux et ferrys :
Qui est concerné ?
Potentiellement tout le monde, mais nous ne sommes pas tous égaux face aux symptômes.
Si les enfants sont très sensibles au mal des transports, ce n’est pas le cas des plus petits, entre 0 et 2 ans. Leur cerveau encore en formation est beaucoup moins sensible aux conflits de perception à l’origine du mal des transports.
Mal des transports : comment ça marche ?
Pour les scientifiques et les médecins, le mal des transports s’appelle la « cinétose ».
Il se déclenche lorsque l’organisme analyse un conflit sensoriel entre trois sources d’information :
C’est lorsque notre cerveau observe un décalage entre la vue et l’oreille ou la perception profonde, qu’apparaît le conflit à l’origine du mal des transports. Il n’est donc pas étonnant que plus la route est tortueuse, la mer agitée et le ciel turbulent, plus les symptômes sont susceptibles d’apparaître ou de s’intensifier.
Le sentiment de malaise provoqué par le mal des transports peut se traduire par :
Dans la plupart des cas, ces symptômes disparaissent quelques minutes après l’arrêt du véhicule, avion ou train. Ils diminuent également au fil des trajets, et au bout de deux à trois jours s’il s’agit d’un voyage en étapes.
Avant de partir
Pendant le trajet
À éviter !
Partir le ventre vide ou, à l’inverse, chargé d’un repas trop copieux et arrosé. Lire ou regarder l’écran de son smartphone, de sa tablette ou de son ordinateur portable. S’assoir au fond du car.
Quand les symptômes surviennent
Ces remèdes ne marchent pas à tous les coups, ni avec tout le monde, mais rien ne vous empêche de les tester.
En cas de forte gêne, opter pour un traitement préventif
Si les symptômes persistent ou occasionnent une gêne trop importante, vous pouvez prendre un traitement préventif.
Certains animaux souffrent également du mal des transports, surtout les plus jeunes dont l’oreille interne n’est pas achevée. L’anxiété peut aussi être à l’origine des symptômes - bâillements, halètements, gémissements synonymes de stress, hypersalivation, vomissements, diarrhées ou mictions -, ou les amplifier.
Que faire pour atténuer ces symptômes ?
Un tour de manège, la simulation de mouvement d’un jeu vidéo ou la projection d’un film sur grand écran - particulièrement en trois dimensions ou avec effets « caméra à l’épaule » - peuvent déclencher des symptômes identiques au mal des transports, surtout chez les jeunes enfants. À cela, rien d’étonnant, puisque comme en voiture ou en bateau par exemple, des informations contradictoires sont là aussi adressées au cerveau.
Que faire alors ? Fermer les yeux, respirer profondément et si possible changer d’activité, au moins pour un temps.
L’Assurance Maladie vous propose un dossier « Mal des transports » complet, composé notamment d’un volet « Traitement » basé sur les recommandations officielles de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ou ANSM.
Choisir MMA pour assurer sa santé, c’est faire le choix de garanties adaptées à vos besoins spécifiques, obtenir de meilleurs remboursements sur les postes coûteux, bénéficier de conseils et d’outils pour gérer votre santé au quotidien… et profiter d’un accompagnement chaque fois que vous en ressentez le besoin.
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