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Page mise à jour le 01/03/2019

Comment financer et anticiper la dépendance ?

Qu’il s’agisse de vivre à domicile ou de s’installer de manière plus ou moins provisoire dans un établissement d’hébergement, la dépendance représente un coût certain. Pour préserver sa qualité de vie sans pour autant peser sur les finances de ses proches, un seul mot d’ordre : l’anticipation.

Parce que lorsque l’on vieillit et que l’on perd en autonomie, il faut souvent trouver une solution alternative d’hébergement, mieux vaut avoir anticipé les fonds nécessaires.
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Prévoir les ressources suffisantes en cas de perte d’autonomie

Pension de retraite
Certaines ressources sont prévisibles, telles que les pensions de retraite versées au titre des années d’activité professionnelle.
À cela peut venir s’ajouter une pension dite de réversion pour les couples mariés. En effet, au décès de l’un des conjoints, une partie de sa retraite peut être reversée à la personne survivante (sous conditions).

Compléments de revenus
Pour le financement des frais générés par la perte progressive de l’autonomie, les compléments de revenus peuvent être bien utiles.
Se constituer un patrimoine financier, par exemple via l’assurance-vie, est donc particulièrement important. Celui-ci permettra d’obtenir le moment voulu, le versement d’un capital sous forme de retraits ponctuels ou réguliers, ou encore d’une rente sa vie durant.
Sans oublier les outils d’épargne retraite, comme le Plan d’épargne retraite populaire (Perp) dont la vocation est effectivement de se constituer, moyennant une déduction fiscale sur les versements, une retraite complémentaire par capitalisation, sous forme de rente et/ou de capital (sous conditions).

Les propriétaires de biens notamment immobiliers peuvent envisager, pour leur part, de s’en séparer. Le produit de la vente constituant une ressource substantielle, il pourra aisément être réinvesti sur un placement financier comme l’assurance-vie, dont la fiscalité des retraits est plus douce, et la gestion intéressante et moins compliquée qu’un bien immobilier locatif.

On peut également penser à la formule du viager immobilier, contrat de vente immobilière qui consiste à vendre un logement à une personne, en échange du versement d’un capital complété d’une rente pendant toute la durée de vie du vendeur. Ce dernier pourra, en fonction des conditions de mise en place du viager, continuer à occuper les lieux jusqu’à son décès.

Faire appel à des aides financières et fiscales

Les ressources personnelles demeurent insuffisantes ? Des aides financières peuvent être demandées, à commencer par l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) qui est ouverte aux personnes restées à domicile ainsi qu’à celles vivant en EHPAD.
Parmi les conditions pour en bénéficier : il faut être âgé de 60 ans (ou plus) et subir une certaine perte d’autonomie (dont le niveau est évalué par des professionnels).
Les revenus ne sont en revanche pas pris en compte. Toutefois, au-delà d’un certain niveau de revenu une participation progressive est demandée.

Il est conseillé également de se rapprocher des Caisses de retraite, de l’Assurance maladie, de la Caisse d’allocations familiales, de l’ANAH, ou encore des complémentaires santé, qui proposent certaines aides ouvertes aux personnes dépendantes.

Enfin, des crédits d’impôts peuvent venir soulager les finances de celles et ceux qui font appel par exemple à des services d’aide à domicile ou qui installent certains équipements destinés à l’accessibilité et à l’adaptation d’un logement à une perte d’autonomie.

BON A SAVOIR CONCERNANT LES AIDES SOCIALES

Au décès de la personne, certaines aides sociales sont récupérables, sous certaines conditions, par les organismes qui les ont versées et sont donc déduites de l’actif successoral net à transmettre.
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou les frais d’hébergement et d’entretien des personnes handicapées dans des établissements spécialisés ne sont pas concernés.

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Dépendance, décès : s’y préparer avec MMA

MMA à vos côtés pour assurer votre « in » dépendance

L’augmentation des maladies invalidantes physiquement ou psychologiquement (Alzheimer, Parkinson…) ainsi qu’en parallèle, l’allongement de l’espérance de vie ne font que conforter l’importance de se constituer progressivement un capital en prévention (financement d’une maison de retraite par exemple).

Les contrats d’assurance-vie (et notamment leur sortie en rente viagère) sont d’excellents supports pour cela.
N’hésitez pas à contacter votre Agent Général MMA pour réaliser un plan d’alimentation de votre contrat, des simulations et bénéficier de conseils personnalisés.

> Assurance-vie MMA

MMA Sérénité, pour mettre également ses proches à l’abri

On a également souvent à l’esprit, la volonté de mettre ses proches à l’abri des besoins matériels ou financiers lorsque le décès surviendra. Pour cela, des solutions existent pour permettre, moyennant le versement de cotisations, de garantir un capital au(x) bénéficiaire(s) de son choix.

Le contrat MMA Sérénité pourra servir, le moment venu, au financement de tout ou partie des frais d’obsèques. Parlez-en à votre Agent Général MMA.

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