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Page mise à jour le 04/01/2022

Conduite accompagnée : conseils aux parents accompagnateurs

Être accompagnateur d’un jeune en conduite accompagnée est une vraie responsabilité. La réussite de l’apprenti dépend en effet de l’investissement de l’accompagnateur et de son aptitude à transmettre son expérience de la route, en toute sérénité. Pas évident qu’on est le père ou la mère de l’enfant ! Les conseils pour les valeureux accompagnateurs AAC…

Lors de l’apprentissage en conduite accompagnée, l’accompagnateur qui est souvent le père ou la mère de l’enfant, a un rôle primordial.
© Shutterstock

Conduite accompagnée : l’aventure commence…

Votre enfant vient d’avoir son Code de la route et a terminé sa formation initiale ayant validé les compétences théoriques et pratiques. Il est maintenant temps pour lui de se forger une expérience sur la route avant de passer l’examen du permis de conduire.

C’est le but de la conduite accompagnée (AAC) : rouler plus de 3 000 km sur au moins une année, guidé par un ou plusieurs accompagnateurs issus ou non du cadre familial (parents). En effet, bien que ce ne soit pas une obligation, ce sont les parents qui, la plupart du temps, encadrent leur enfant. Mais l’accompagnateur AAC peut aussi être un autre membre de la famille ou encore une personne extérieure.

Et l’aventure n’est pas si simple ! Tant pour le jeune qui doit conduire sans le moniteur de l’auto-école, avec souvent la voiture familiale, que pour l’accompagnateur qui doit s’improviser formateur.

 

Bien assuré en conduite accompagnée

Quelles sont les conditions pour encadrer un jeune en conduite accompagnée ?

5 conditions sont requises pour devenir accompagnateur AAC :

  1. Etre titulaire du permis B depuis au moins 5 ans sans interruption.
  2. Avoir obtenu l’accord de son assureur.
  3. Ne pas avoir été condamné pour certains délits (homicides et blessures involontaires, conduite sous l’emprise d’état alcoolique, délit de fuite…).
  4. Être mentionné dans le contrat signé avec l’école de conduite.
  5. Avoir participé à l’évaluation de la dernière étape de la formation initiale de l’apprenti conducteur.

> Voir l’article « Conduite accompagnée : quelles conditions pour démarrer ? »
 

Accompagnateur AAC, un rôle qui ne s’improvise pas

L’accompagnateur AAC est la personne qui doit aider le jeune à acquérir de l’expérience et de bons réflexes sur la route, afin que ce dernier réussisse son permis de conduire, mais aussi devienne un bon conducteur, consciencieux et prudent, tout en ayant le plaisir le conduire.

L’accompagnateur AAC a comme socle de formation les différentes réunions suivies à l’auto-école et les conseils des enseignants. Mais l’aventure peut être stressante et le rôle difficile à tenir… d’autant quand on est le parent du jeune apprenti !

LES 5 FACTEURS CLES DE SUCCES DE L’ACCOMPAGNATEUR AAC

  1. Engagement et implication : car il va falloir faire 3 000 km sur au moins une année avec le jeune au volant et développer son expérience de la conduite dans toutes situations.
  2. Connaissances théoriques (code de la route) et pratiques (conduite).
  3. Attention et concentration permanentes pendant la conduite pour éviter tout risque.
  4. Sérénité pour ne pas apporter au jeune en conduite accompagnée un stress supplémentaire.
  5. Capacité à expliquer et à alerter.

Bien équiper sa voiture pour la conduite accompagnée

L’équipement du véhicule est important pour la sécurité de la conduite accompagnée. Et la première des préventions des accidents est que l’accompagnateur AAC voit au maximum ce qui se passe, ce qui n’est pas évident sur une voiture « standard » en tant que passager.

Pour cela, il est recommandé d’équiper le véhicule de deux rétroviseurs supplémentaires en plus des trois obligatoires pour l’AAC (gauche, droit et central pour le conducteur) :

  • Un second rétroviseur central à destination de l’accompagnateur AAC, passager du véhicule, de façon à ce qu’il ait une vue arrière.
  • Un second rétroviseur droit pour l’accompagnateur AAC, de façon à ce qu’il ait une bonne vision des véhicules venant du côté droit.

Rappel : avant le premier trajet en conduite accompagnée, n’oubliez pas de coller à l’arrière du véhicule l’autocollant AAC qui vous a été fourni par l’auto-école.


Quelle assurance pour la conduite accompagnée ?

shutterstock_789881302.jpgAssuré MMA, si votre enfant a opté pour la conduite accompagnée, il vous suffit d’en informer votre Agent MMA pour lui permettre de bénéficier des garanties de votre contrat Assurance Auto.
Il vous remettra l’attestation d’extension de garantie Spécial AAC de votre assurance auto.


À savoir : chez MMA, l’extension de garantie au contrat d’assurance auto, prévue dans le cadre de la conduite accompagnée, est proposée sans surprime(1).

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Accompagnateur AAC : engagement et implication

L’objectif de la conduite accompagnée est bien que le jeune acquière de l’expérience sur la route, pour qu’il réussisse l’examen du permis de conduire, mais aussi et surtout pour qu’il devienne un bon conducteur, tant pour sa sécurité que pour celle des autres usagers.

L’apprenti doit donc rouler avec son accompagnateur plus de 3 000 km pendant au moins 1 an de façon à rencontrer de nombreuses situations et conditions différentes :

  • Conduite de jour et de nuit.
  • Conduite par temps ensoleillé (éblouissement), par temps de pluie, brouillard, gel et pourquoi pas neige. La période de 1 an permet en effet de rouler pendant les 4 saisons.
  • Conduite sur différentes routes : de ville, de campagne, routes départementales, nationales, voies rapides, périphériques ou rocades des villes, autoroutes…
  • Conduite plus ou moins aisée : pendant des pics de trafic routier par exemple.

Guide AAC : le jeune peut conduire partout du moment qu’il est encadré par son accompagnateur et qu’il ne sort pas du territoire national.


Ces heures de conduite demandent donc à l’accompagnateur de l’investissement et l’envie de « passer le volant » pour instruire le jeune, l’encadrer et lui faire partager ses connaissances et son expérience. Pas toujours évident quand nos vies sont jalonnées d’impératifs et que l’on court à droite à gauche. La conduite accompagnée requiert du temps et a son lot de contraintes…


Conseil AAC : donner le volant à l’apprenti pour se rendre au lycée, au sport, au supermarché… pour partir en week-end ou en vacances… ou juste pour l’envie de rouler et de partager ensemble de moment de complicité.


L’accompagnateur AAC doit être au point sur le Code de la route

Etre accompagnateur AAC signifie rappeler ou expliquer les règles du Code de la route au jeune apprenti conducteur… Mieux vaut donc les connaître sur le bout des doigts !
Une petite révision préalable est donc nécessaire :

  • Panneaux de dangers, d’ordre/d’interdiction, panneaux indicatifs.
  • Vitesses sur les différentes routes.
  • Règles de sécurité et de priorité…

L’accompagnateur AAC doit aussi imprégner son jeune apprenti des règles de politesse et de civilité sur la route.

Objectif de la formation : permettre au jeune de devenir un conducteur prudent et responsable, respectant les autres usagers de la route.

INFRACTION EN CONDUITE ACCOMPAGNEE, QUI EST RESPONSABLE ?

Le jeune apprenti conducteur est responsable pénalement des infractions commises alors qu’il est au volant. Il risque donc comme tout conducteur une amende. Et si cela le justifie, les forces de l’ordre peuvent lui suspendre ou lui annuler son livret d’apprentissage, document qui lui sert de pré-permis pour la conduite accompagnée.

De son côté, l’accompagnateur doit veiller à être apte à la conduite accompagnée, notamment par le respect du taux d’alcoolémie maximum autorisé. En cas de dépassement, il peut être sanctionné au même titre qu’un conducteur.

Guide de conduite de l’accompagnateur AAC

L’accompagnateur AAC, un référent
Votre comportement et vos paroles vont guider et encourager le jeune apprenti conducteur. Aussi, n’hésitez pas à rappeler les règles avant de prendre la route. Faites également toujours un bilan de conduite en fin de séance pour lui dire ce qui a été et ce qui doit encore être amélioré.
L’expérience acquise par l’adulte encadrant est riche et mérite d’être partagée, notamment l’art d’anticiper les dangers sur la route et les bons réflexes.

L’accompagnateur AAC, garant de la sécurité sur la route
Le jeune n’est pas encore complètement conscient des dangers contrairement à l’accompagnateur. Il vous faut donc réagir à la moindre alerte : un tournant pris un peu trop vite, le compteur qui s’emballe, le jeune qui se dissipe et n’est plus si concentré… Recadrez immédiatement, fermement mais sans agressivité ni stress. En cas de souci, n’hésitez pas à demander à l’apprenti de se garer pour faire un point avec lui sur la situation.

Conseils aux accompagnateurs AAC, les points à retenir

  • Si votre apprenti conducteur est malade, fatigué ou soucieux, ne lui laissez pas le volant et reportez la séance.
  • Commencez chaque séance de conduite par un briefing : ce que l’on va faire aujourd’hui si cela sort de l’ordinaire, les points que vous lui demandez de surveiller, de corriger suite aux derniers trajets effectués.
  • Faites le bilan après chaque séance de conduite : les points positifs, les nouveautés, les erreurs et comment ne plus les répéter, les règles qu’il est utile de rappeler, les impressions et ressentis de chacun.
  • Si le jeune apprenti doit conduire longtemps, faites des pauses et ne dépassez jamais 1 h 30 de conduite.
  • N’hésitez pas à alterner les périodes de conduite pour les longs trajets (vous, lui/elle, vous, lui/elle…).
     

Les grands principes de conduite à faire respecter

  • Regarder loin.
  • Balayer du regard.
  • Positionner toujours le pied devant la pédale de frein pour être prêt à freiner si besoin.
  • Réagir vite mais sans panique.
  • Gérer ses espacements (distances latérales et frontales).

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Psychologie : décrypter 6 comportements et savoir réagir

Les jeunes en situation d’apprentissage de la conduite peuvent adopter des comportements différents que les moniteurs d’auto-écoles ont l’habitude de gérer. Mais pour l’accompagnateur AAC, c’est peut-être sa première expérience de conduite accompagnée, et il n’est pas évident d’encadrer un jeune avec qui on a des rapports familiaux.
Pour cela, mieux vaut connaître pour les appréhender 6 attitudes fréquentes chez les jeunes en situation d’apprentissage de la conduite.

1- L’opposition
Les signes : le jeune peste, critique, est tendu voire agressif, rejette vos remarques ou vos conseils…
Les causes possibles : il ne veut pas rouler sur ce trajet-là ou ce jour-là, est fatigué, réagit suite à une altercation préalable avec vous, sur un sujet qui n’a peut-être rien à voir avec la conduite accompagnée…
Comment réagir : restez calme, ne surenchérissez pas. Réduisez vos conseils à l’essentiel car ce n’est visiblement pas le bon moment. Au besoin, demandez-lui de s’arrêter pour discuter de la situation et voir comment la régler.

Les signes : un manque d’écoute, de concentration, une mauvaise humeur, le jeune demande de répéter, fait des erreurs qu’il n’a pas l’habitude de commettre…
Les causes possibles : le manque de sommeil, le surmenage, un temps de conduite trop long, des conditions difficiles pour rouler…
Comment réagir : restez zen, limitez vos conseils et soyez concis dans vos propos. Invitez-le à s’arrêter et proposez lui de prendre le volant s’il ne se sent pas bien. Expliquez-lui que la fatigue est l’une des causes majeures d’accident et que savoir s’arrêter est une décision sage ainsi qu'une preuve de maturité.

3- Le manque de pratique
Les signes : le jeune fait beaucoup d’erreurs, il n’utilise pas assez ses rétroviseurs, regarde ce qui est prêt mais ne voit pas ce qui est loin, manque d’anticipation, il vous questionne beaucoup…
Les causes possibles : le jeune n’a pas peut-être pas encore assez d’heures de conduite. Ce peut être également dû à un changement de véhicule, pour un autre qu’il ne connaît pas. L’apprenti peut également se sentir démuni face à de nouvelles situations de conduite potentiellement stressantes (nuit, montagne, brouillard, forte pluie etc.).
Comment réagir : soyez attentif et anticipez. Restez calme et encouragez-le. Ne le faites pas conduire trop longtemps et reprenez le trajet une autre fois dans les mêmes conditions pour l’habituer. Continuez l’apprentissage et expliquez-lui qu’il faut rouler souvent, acquérir de l’expérience pour gagner en sérénité et sécurité.

4- L’excès de confiance
Les signes : le jeune est très (trop) sûr de lui, il a tendance à rouler vite, il ne tient le volant que d’une main, critique les autres, n’est pas assez prudent, peut être brusque et a tendance à « jouer » avec le code de la route (stops coulés, feus passés à l’orange)…
Les causes possibles : le jeune a cette tendance naturellement dans la vie, pense savoir conduire…
Comment réagir : soyez posé dans vos conseils, avec justesse et sans agressivité, rappelez-lui les règles et au besoin, arrêtez-vous pour faire le point…

5- Le manque de confiance
Les signes : le jeune roule trop lentement, vous demande souvent votre avis, hésite, semble tendu, s’autocritique, peut paraître avoir peur…
Les causes possibles : le jeune a cette tendance naturellement dans la vie, il a besoin de conduire davantage pour prendre confiance en lui…
Comment réagir : aidez-le en positivant et évitez de faire un commentaire à chaque erreur. Encouragez-le et expliquez-lui « qu’on a le temps » et « qu’il est normal » de ne pas être sûr de soi au début. Ne prenez le volant que si vous voyez qu’il n’arrive plus à gérer la situation et vous met tous les deux en danger. Faites-le conduire davantage et empruntez plusieurs fois le même trajet pour qu’il prenne petit à petit confiance en lui…

Les signes : le jeune est nerveux, il peut avoir des tics, s’affole vite, panique, peut pleurer…
Les causes possibles : il peut être fatigué, ou il manque encore d’expérience, il peut aussi s’être fait peur dans une séance précédente. Pour lui, le trajet ou les conditions peuvent être nouvelles…
Comment réagir : restez zen, soyez dans le conseil rassurant et pas dans l’ordre. Ne partagez pas son stress, aidez-le en lui donnant bien en amont les indications de trajet. N'hésitez pas à le complimenter quand vous le pouvez afin de l’encourager et de diminuer son stress…



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L’accompagnateur AAC doit suivre la progression de son apprenti

Le livret d’apprentissage
C'est l’outil de suivi de la conduite accompagnée, tant pour le jeune que l’accompagnateur. Ce dernier doit veiller à ce que l’apprenti le remplisse à chaque nouveau trajet.

Un apprentissage graduel
Les difficultés doivent être ajoutées au fur et à mesure :
Jusqu’à 250 km
Effectuez des petits trajets simples dans un environnement proche.
20 minutes maximum par séance au début, et 30 minutes quand le jeune se sent prêt.
De 250 km à 500 km
Elargissez les parcours et complexifiez un peu (variez les conditions, les types de routes et les itinéraires).
Allongez petit à petit le temps de conduite (jusqu’à 50 minutes).
Commencez les trajets de nuit sur des routes familières.
De 500 km à 3 000 km
Variez les difficultés, les temps de trajet, les conditions de circulation… par exemple la conduite de nuit sur des parcours inhabituels. L’objectif est d’acquérir de l’autonomie et de l’expérience tout en gommant les « mauvaises habitudes » qui peuvent s’installer.

DEUX RENDEZ-VOUS OBLIGATOIRES POUR LE JEUNE ET SON ACCOMPAGNATEUR

  • Le 1er RV pédagogique avec le formateur de l’auto-école est réalisé entre 4 et 6 mois après le début de la conduite accompagnée.
  • Le 2e RV pédagogique doit avoir lieu lorsqu’au moins 3 000 km ont été parcourus en conduite accompagnée.  

A savoir : un 3e RV peut être organisé sur les conseils de l’auto-école, à la demande du jeune ou de l’accompagnateur.

© AdobeStock
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