Voyager, c’est souvent un plaisir. Sauf, bien sûr, si vous souffrez du mal des transports. Découvrez les raisons, les symptômes et surtout les astuces et remèdes pour vous défaire d’un mal qui touche les enfants comme les...
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Certains médicaments peuvent altérer votre vigilance au volant, favoriser la somnolence et entraîner des comportements à risque sur la route. Si vous prenez un traitement, renseignez-vous bien sur ses effets, notamment sur la conduite.
Les médicaments que vous prenez sont-ils dangereux pour la conduite ? Vérifiez le pictogramme d’avertissement sur votre boîte de médicaments.
© iStock
Près d’un tiers des médicaments commercialisés en France présentent un risque pour la conduite, et un médicament sur 50 est classé comme incompatible avec la conduite(1).
Un risque qui est loin d'être hypothétique puisque 3,3% des accidents corporels ont un lien avec la consommation de médicaments de niveau 2 et 3(2) – qui sont les médicaments présentant un risque pour la conduite -.
Certains médicaments sont particulièrement concernés par ces risques, car ils impliquent un risque accru de somnolence et de perte de réflexe. Il s’agit notamment des :
À savoir : Les hypnotiques et les anxiolytiques (en particulier les benzodiazépines) sont les substances les plus souvent retrouvées dans les analyses de sang des accidentés de la route.
D’autres médicaments présentent également, à des degrés divers, une certaine dangerosité. C’est le cas des anti-inflammatoires, des antidouleurs, des triptans, des médicaments contre le mal du transport, antiallergiques, antidiabétiques, antirhumatismaux, antalgiques, antiparkinsoniens, myorelaxants, anesthésiques, etc.
Les effets sur la conduite peuvent être nombreux et varier selon les personnes, l’état de la personne et les traitements pris. Certains médicaments engendrent par exemple :
En raison du cumul de pathologies et de traitements, plus on avance en âge, plus la vigilance est requise. L'âge et l'affaiblissement physique ont de surcroît tendance à amplifier les effets secondaires.
Si vous êtes sous traitement, vérifiez avant de prendre le volant si un pictogramme figure sur la boîte d’emballage de votre médicament. Si c’est le cas, il présente un risque pour la conduite. Lisez bien la notice pour connaître les risques.
Les médicaments sont classés en trois catégories :
Vous pouvez consulter la liste des médicaments de niveaux 2 et 3 sur www.legifrance.gouv.fr
L’arrêté du 13 mars 2017 étend la liste des médicaments présentant des risques lors de la conduite d’un véhicule.
À savoir : retrouvez toutes les informations sur la brochure « La sécurité sur la route commence sur votre table de nuit » de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – ANSM.
Le site de l’Assurance Maladie explique tous les effets des médicaments à risques et les bonnes pratiques à adopter.
Certains médicaments peuvent altérer la conduite durant quelques heures ou plusieurs jours…
Pensez à faire confiance à vos proches : il est difficile de juger de sa propre capacité à conduire, a fortiori si les médicaments ont pour effet de vous rendre trop sûr de vous !
Pour éviter une mauvaise surprise, prenez toujours vos médicaments avec un verre d'eau.
Le jus de pamplemousse, le jus d'orange ou la compote peuvent en effet altérer leur absorption et leur élimination.
N'associez jamais médicaments et alcool. En cas de prise d’un médicament qui altère la conduite, si vous avez bu une quantité modérée d'alcool, vous pouvez quand même être hors d'état de conduire.
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(1) Selon l’Assurance Maladie, ameli.fr
(2) Selon l’étude Cesir-A publiée en 2010 portant sur plus de 70 000 conducteurs impliqués dans un accident corporel entre 2005 et 2008, réalisée à la demande de l'Afssaps, l'Inserm, la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) et l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets)