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L’assurance vie est principalement destinée à la transmission d’un capital hors succession à la personne de son choix. Pour cela, la clause bénéficiaire doit être formulée avec soin. Elle permettra de retrouver les personnes désignées qui bénéficieront d’une fiscalité avantageuse sur les montants perçus. Explications.
© Anyaberkut/Thinkstock
L’objectif premier d’une rédaction précise de votre clause bénéficiaire est que le ou les bénéficiaires soient aisément identifiables et que le règlement des capitaux décès soit rapide et efficace. La désignation du bénéficiaire doit être la plus claire et la plus précise possible, de manière à ce qu’elle ne soit pas sujette à interprétation et qu’elle permette de retrouver le bénéficiaire.
Veiller régulièrement à ce que la clause bénéficiaire de votre contrat d’assurance vie soit à jour. Elle présente l’avantage de pouvoir être adaptée à vos besoins, ainsi qu’à l’évolution de votre situation familiale et patrimoniale (mariage, naissance d’un enfant, divorce, remariage, décès…).
Il s’agit ensuite d’optimiser les avantages fiscaux de l’assurance vie.
Ces plafonds ne concernent pas le conjoint ni le partenaire d’un pacte civil de solidarité (PACS) qui sont exonérés de fiscalité en cas de décès(1).
En général, la clause bénéficiaire « standard » convient à la majorité des cas. Chez MMA, elle stipule qu’en cas de décès sont bénéficiaires :
La clause bénéficiaire standard prévoit la représentation en cas de prédécès de vos enfants. En effet, contrairement aux successions, la représentation d’un enfant prédécédé à son auteur ne se présume pas en droit des assurances. La représentation doit être expressément énoncée au sein de la clause bénéficiaire. Aussi, si vous n’optez pas pour la clause bénéficiaire standard ou que vous désignez vos enfants de manière nominative, veillez à ce que la mention « vivants ou représentés » y soit juxtaposée. De la sorte, si l’un de vos enfants vient à décéder avant vous, ses propres enfants recevront la quote-part du capital qui aurait dû revenir au parent prédécédé. Cela permet de conserver une égalité entre vos enfants et leur lignée.
Dans certains cas toutefois, il est néanmoins indispensable d’adapter la clause bénéficiaire car la clause bénéficiaire « standard » ne convient pas dans tous les cas de figure, par exemple :
Pour des exemples de modèles de clauses bénéficiaires pouvant s’adapter à votre situation personnelle vous pouvez vous référer au document. Vous pourrez également consulter la fiche conseil sur la rédaction d’une clause bénéficiaire.
Vous pouvez également vous faire accompagner de votre conseiller MMA pour la rédaction de votre bénéficiaire, celui-ci étant à votre disposition.
Vous pouvez changer à tout moment votre clause bénéficiaire sauf acceptation par vos bénéficiaires*, notamment à chaque évolution de votre situation familiale ou patrimoniale. Prenez rendez-vous avec votre Conseiller MMA pour émettre vos souhaits et formuler la clause. Vous pouvez aussi rédiger la clause sur papier libre et l’envoyer à votre assureur. Avant transmission de votre clause bénéficiaire, assurez-vous que celle-ci soit bien datée et signée.
*L’acceptation bénéficiaire a pour conséquence de rendre la désignation irrévocable. Toute demande ultérieure de modification des bénéficiaires n’est plus possible sans l’accord préalable du bénéficiaire acceptant. Il en est de même pour les demandes de rachats, d’avance ou de nantissement. Un bénéficiaire ne peut pas accepter le bénéfice d’un contrat d’assurance vie sans l’accord de l’adhérent, et ce depuis le 19/12/2007.
Vous venez de perdre un proche et souhaitez savoir si vous êtes bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie ? L’AGIRA(2) peut vous donner cette information. Chez MMA, nous effectuons régulièrement des recherches auprès de cet organisme pour mettre à jour les contrats d’assurance vie de nos clients.
Vous souhaitez valoriser le capital de votre assurance vie MMA tout en le sécurisant ? Avec MMA Multisupports, vous pouvez diversifier votre épargne sur des supports très performants et bénéficier de services à la mesure de vos attentes. N’attendez plus et tirez parti du dynamisme des marchés financiers pour améliorer la performance de votre épargne.
(1) Zoom sur la fiscalité en cas de décès :
En cas de décès de l’assuré, tous les versements effectués avant ses 70 ans et leurs produits sont exonérés de droits de succession* jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire**. Au-delà, ils sont soumis à un prélèvement forfaitaire de 20% dans la plupart des cas. Le taux est de 31,25% pour une part taxable supérieure à 700 000 €.
Les versements effectués à partir des 70 ans de l’assuré, dans la limite de 30 500 €** bénéficient d’une exonération de droits de succession*. Les produits correspondants, sont quant à eux, totalement exonérés*. Ces plafonds ne concernent ni le conjoint, ni le partenaire d’un pacte civil de solidarité (PACS) de l’assuré, qui bénéficient d’une exonération totale de droits de succession*.
* hors prélèvements sociaux. ** tous contrats d’assurance vie confondus.
Fiscalité en vigueur au 01/07/16 pour les contrats rachetables, hors contrat retraite à fiscalité Madelin, Madelin Agricole, PERP - à titre indicatif, sous réserve de modifications législatives ou règlementaires.
(2) Association chargée de la recherche de bénéficiaires en cas de décès (AGIRA). Tout bénéficiaire potentiel peut demander à l’AGIRA la vérification de l’existence d’une clause bénéficiaire en sa faveur au titre d’un contrat souscrit par une personne dont il apporte la preuve du décès.